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15 février 2017 3 15 /02 /février /2017 15:15
Troubles psychiques liés à la pratiques sportives

 

La pratique en club d'un sport amène irrémédiablement à la compétition. Il est quasiment impossible pour un enfant et encore moins pour un adulte de pratiquer un sport uniquement pour le plaisir. Les personnes prises dans cette spirale de la performance et du résultat, ce d'autant que certaines dotations financières institutionnelles sont corrélées aux succès, se retrouvent avec un volume important de pratique. Certains enfants ont pratiquement une double activité : école dans la journée et sport plusieurs soirs par semaine et le week-end. On a supprimé le travail des enfants mais on a le sentiment que l'on a remis au travail les enfants dans le sport pour la satisfaction des parents. L'engagement dans une logique de compétition devrait être pris lorsque l'on est en âge de le décider, c'est-à-dire pas avant l'adolescence. Des enfants se retrouvent avec des troubles et à une fatigue liés à ce surinvestissement qui les empêchent d'avoir des espaces à soi pour se construire. L'arrêt brutal du sport du fait d'une blessure ou des études chez les jeunes adultes sont sources de troubles psychiques (anxiété, dépression, addiction, etc.) du fait d'un manque de repère.

Les troubles narcissiques, addictions et passage à l'acte

Le sport est une activité qui peut avoir comme une fonction d'octroyer une identité à travers l'acte de bravoure réalisé. Jusqu'aux années 80, il suffisait de quelques résultats pour être quelqu'un. La performance sportive était le fruit d'une personnalité ou d'un caractère. La multiplication des compétitions, leur mondialisation et leur médiatisation fait qu'une compétition chasse l'autre et que le succès d'un mois est oublié le mois suivant. L'individualité d'un succès se gomme. Lors de l'étude UCI, j'ai interrogé les cyclistes qui ne savaient se présenter qu'à travers leurs titres avec le risque de présenter des fragilités narcissiques. Ceux-ci trouvaient leur sport "beau" car il donnait l'opportunité de rejouer la course existentielle où chacun était égale et où l'un d'entre eux pouvait sortir du lot. Au final, ils décrivaient le peloton d'une course cycliste comme un immense éjaculat. La compétition permet à l'un d'entre eux d'être l'élu mais. Cependant, contrairement au spermatozoïde, cette course est à rejouer la compétition suivante ce qui est à l'origine d'une fragilité existentielle. Certains athlètes tente de pallier à celle-ci en poursuivant excessivement leur carrière, en revenant dans le sport après avoir arrêté ou en ayant des conduites dopantes en fin de carrière alors que leur palmarès est déjà indiscutable (cf Linford Christie qui a été contrôlé positif en 1998 après la fin de sa brillante carrière internationale) . Cette lutte existentielle insatiable peut être à l'origine de certaines conduites ordaliques ou addictives pendant ou après la carrière sportive. Cette fragilité de la construction de soi est majorée par l'importance du sponsor qui va accaparer toute la vie du sportif : sa façon de s'habiller, de manger, de vivre, de parler, etc. La mise en scène de l'activité sportive crée des héros qui permettent l'identification collective. Le summum est atteint lorsqu'un athlète n'a pas les prédispositions physiques pour obtenir des performances dans son sport et qui contre toute attente devient un champion. C'est l'effet "Carpentier"[i] qui a touché des joueurs comme Alain Giresse ou plus récemment Ribéry. En poussant l'athlète dans ses extrémités, dépassé par des tensions psychiques majeures, il peut basculer dans un passage à l'acte comme Marc Cécilion, ex-capitaine de l'équipe de France de Rugby, qui a tué sa femme ou Oscar Pitorius[ii]. La société du spectacle se gargarise de la montée et de la chute du champion.

Blessures physiques, blessures psychiques

La blessure[iii] peut-être le seul moyen pour l'athlète de retrouver un espace psychique personnel. En effet, il est difficile pour lui de s'appartenir. Il est l'objet d'investissement de son entraineur qui essaie de poursuivre ses rêves sportifs, de ses dirigeants, de son club, des sélections auxquelles il participe, du public voire de la nation. Impossible pour lui d'exprimer qu'il a une baisse de forme ou d'envie et qu'il préfèrerai ne pas participer à telles ou telles compétitions. La blessure devient la seule manière de s'extraire. Si elle peut être pour ces raisons bénéfiques pour se retrouver, elle peut être à l'origine d'un sevrage temporel (l'athlète ne se projette qu'à court terme : participer ou non à la compétition suivante) et physique qui rend difficile la reprise sportive.

Maya

Avant de me blesser, j'étais épuisée, je le sentais mais je ne voulais ni ne pouvais dire stop. Je revenais des J.O. universitaires et avais enchainé les stages de préparation avec mon club. J'aurai eu besoin de me reposer physiquement mais surtout psychologiquement.

A la blessure (rupture des ligaments croisés) je me suis tout de suite sentie soulagée. Enfin je pouvais m'arrêter pour reposer mon corps et mon esprit. Je ne dis pas que l'opération, la rééducation ont été faciles mais ce que j'ai apprécié c'est l'absence de compétition. En effet, depuis que j'ai 14 ans celles-ci rythment ma vie. Faire attention à son alimentation, récupérer jusqu'au prochain entrainement, jusqu'au prochain match, jusqu'à la prochaine compétition internationale. Même les vacances, je surveillais tout ça.

Pendant ma rééducation, je n'étais plus enfermée dans cette spirale, je n'ai pas fait des choses extraordinaires, seulement des sorties le samedi soir au cinéma ou des week-ends à l'étranger. Des choses que je ne faisais pas à cause du match du dimanche, qui me demandait d'être à 100%. J'ai pu vivre de nouvelles expériences. Aujourd'hui, je suis sortie de ce système et ne suis pas prête à y retourner. Je n'arrive et ne peux pas (selon moi peut-être) me permettre ces petits moments qui m'apportaient tant de bonheur. Je ne trouve plus de point positif quant à la pratique d'un sport à haut-niveau, je pars aux entrainements à reculons. J'ai la sensation de ne faire que des sacrifices, se préparer pour un événement à quoi bon s'il n'y a plus de plaisir? Voilà pourquoi aujourd'hui j'ai besoin de reprendre goût au sport quel qu'il soit avant d'en être dégoutée à vie. Un autre exemple de cet écoeurement, les J.O. de Londres de cette année, je n'ai même pas pu les regarder. Je ne saurais l'expliquer. Je ne pense pas que ce soit de l'envie seulement une telle compétition me rebute.

Oui, malgré toute cette répugnance, j'ai repris une licence pour ne pas avoir de regret, pour ne pas arrêter sur une blessure. Aujourd'hui lorsque j'annonce à mes proches que je souhaite mettre le sport entre parenthèse, je me sens incomprise, j'entends "mais ce n'est  que du sport", "tu es payée pour çà", "tiens encore jusqu'en juin", "tu reviens de blessure c'est normal". Ce qui m'ennuie le plus c'est leur réaction, ce sentiment d'incompréhension me pousse à me demander s'ils aimaient la sportive ou la personne. Certes, ils me connaissent en priorité sous cet angle car le sport me berce depuis toute jeune, mais ce qui me rendait heureuse et me procurait de belles émotions m'étouffe aujourd'hui.

Distorsions cognitives et croyances

Le sport est source de nombreuses distorsions cognitives et de croyances du fait d'un manque de connaissance de l'encadrement sportif, d'un besoin de réassurance afin de gérer l'angoisse de performance, du désir de succès de l'athlète et de son entourage, de la fluctuation de forme et la fatigue, de la dépendance de l'athlète à son entraineur et l'immaturité qu'elle induit. Ces distorsions et ces croyances peuvent faire le lit de troubles.

Traumatisme crânien et troubles psychiatriques

Certains sports de contact sont à l'origine de traumatismes crâniens, même peu important, qui peuvent être à l'origine de perturbations psychiatriques.

  • L’atteinte de structures cérébrales spécifiques telles que l’amygdale et/ou l’hypothalamus peut avoir des conséquences non négligeables, en entrainant une altération des fonctions réceptives, des troubles de la mémoire et/ou de l'apprentissage, des troubles de la compréhension et/ou de l’expression, voire des troubles du contrôle des activités volontaires.
  • Dans le domaine psycho-affectif, l’altération secondaire à une lésion des lobes frontaux pourra avoir pour conséquence une labilité ou une variation anarchique de l'humeur, une altération des capacités de contrôle, des comportements marqués par la régression infantile, égocentriques et asociaux, peu empreints d'empathie, une diminution de la tolérance à la frustration ou aux délais (nécessité d’une satisfaction immédiate des besoins). Un « changement de caractère » est souvent allégué par les proches.
  • Certaines lésions multifocales peuvent être à l’origine d’une diminution de l'autonomie du sujet, voire d’une altération des activités scolaires ou professionnelles.

Face à des troubles psychiatriques, il est nécessaire de faire une anamnèse afin de rechercher des commotions cérébrales et d'effectuer une imagerie cérébrale

Dopage

Les conduites dopantes consistent en l'usage de substances afin d'affronter ou surmonter un obstacle réel ou ressenti. Il ne s'agit pas d'une conduite addictive en tant que telle même si elles sont souvent associés à d'autres addictions telles que la consommation de drogues ou à la gagne[iv]. De nombreux athlètes ont été contrôlés positif au cannabis qui n'était pas pris directement pour augmenter les performances mais pour diminuer le stress et l'euphorie mais aussi pour oublier la fatigue et les douleurs musculaires lors des efforts prolongés.

Dans certains sports comme le vélo[v], les récompenses rapidement obtenues avec un sentiment de big win comme dans le jeu pathologique favorise l'addicition à la gagne[vi]. C'est cette addiction à la gagne, confrontée aux variations de forme qui vont favoriser les conduites dopantes. L'entrée dans ces conduites s'effectue par marches d'escalier acceptables. Le sportif va commencer par une consommation de vitamines puis de caféine suivi de Guronsan ou d'autres stimulants afin d'arriver à la consommation de produits dopants. Le passage dans le monde professionnel est un saut important pour des jeunes mal structurés, dépendant de leur entourage sportif. La rencontre avec des gens peu scrupuleux dans un monde où le rendement est la seule chose qui compte facilite l'utilisation de produits dopants. Lors de l'enquête UCI, de nombreux cyclistes ont signalé qu'ils avaient eu l'impression de rentrer dans le "showbiz" en entrant dans le sport professionnel. En outre, les équipes professionnelles ne sont pas si organisées que cela au vu de l'industrialisation de la pratique et laisse parfois des sportifs dans des situations abandonniques. La prise de produits dopants permet de survivre dans un milieu pas toujours bienveillant et difficile. La présence de dirigeants ou d'entraineurs venant de pays étrangers, où le dopage étaient une façon de participer à la "lutte" sportive, facilite les dérives. Enfin les athlètes sont souvent de jeunes adultes parfois immatures et n'ayant pas toujours une formation scolaire élevée qui leur permettrait de critiquer le système et de se protéger des abus. Le sport le plus montré du doigt dans le dopage est le vélo alors que c'est le sport qui a le plus fait pour la lutte contre le dopage. Cependant, il est le sport le plus vulnérable à la détection de sportifs dopés car il subit plus de contrôle antidopage que n'importe quel autre sport. D'autres sports comme le football et le tennis ne font l'objet de quasiment aucun contrôle. Ces contrôles sont sous le joug d'intérêts qui dépassent l'esprit du sport et celle des individus. Lors de l'affaire Festina en 98, la France a été championne du monde de football. La plupart des joueurs français ont été entendu dans des affaires de dopage en Italie mais on en a fait aucun cas en France car beaucoup de monde avait des bénéfices de ce succès.

Sexualité

Les athlètes sont confrontés à un plus grand nombre d'agressions sexuelles que les non sportifs[vii]. Celles-ci touchent plus les filles que les garçons. Ces agressions proviennent des coéquipiers ou des entraineurs. Des actions de prévention et de sensibilisation sont à promouvoir.

La violence vis-à-vis de la sexualité touche aussi l'acceptation de l'homosexualité. Le sport est un lieu où l'homophobie est prégnant. Elle est particulièrement importante dans les sports collectifs et plus particulièrement dans le football. Dans ce dernier sport, seul un athlète en France a exprimé son coming out dans l'histoire de ce sport. De nombreux entraineurs ou joueurs ont clairement exprimé leur homophobie.

L'homosexualité est plus fréquente dans le sport féminin même si elle est source de discrimination.

Le passage brutal de jeunes adultes qui ont vécu en centre de formation dans le showbiz du sport professionnel les confrontent au désir qui s'exprime par un sentiment de toute puissance majoré par les sommes qu'ils gagnent et leur physique avantageux mais aussi à une expression des pulsions chez des jeunes souvent immatures. Du jour au lendemain, ils se retrouvent en discothèque entourés de dizaines de filles prêtes à s'offrir à eux ce qui explique toutes les déviances sexuelle que l'on retrouve dans le sport : pornographie, hypersexualité, partenaires multiples, infidélité, sextape, etc. Ces comportements sont renforcés par la vie d'errance d'une compétition à une autre avec des temps suspendus dans les hôtels qui se remplissent par des jeux sexuels. Les joueurs pros sont appétant de montée d'adrénaline qu'ils retrouvent dans les jeux, l'alcool, le sexe et la vitesse. Dans ces moments, loin de la famille, avec les progrès de la technologie, de nombreux sportifs développent une addiction sexuelle du fait de la disponibilité des vidéos pornographiques sur internet. Ils vivent ces situations comme les "colonies de vacances" où tout est possible. Cette addiction peut s'associer à d'autres addictions notamment aux substances comme les "Stilnox party" dans le vélo ou le poker. Une spirale se met en place : les sportifs jouent de l'argent, perdent de l'argent, se sentent coupables, s'isolent, regardent des films X et mangent mal.

Sport par procuration

Cela consiste à vivre le sport et à se réaliser à travers un sportif sur lequel on a une influence.  ll s'agit d'un projection d'un désir qui est source d'une charge mentale et qui vient envahir l'espace psychique du sportif et l'empêchant de se construire et de s'identifier. Il est pratiquée par certains parents, notamment dans les sports individuels, qui tentent de résoudre leurs problèmes existentiels ou par des entraineurs qui tentent de vivre une carrière qui n'ont souvent pas eu. Il est alors difficile pour ces jeunes de s'affirmer et de s'émanciper sans devenir le jouet de ces adultes.

Le sport par procuration est aussi l'objet d'un mythe social. En effet, dans l'immense majorité des cas, les parents sont très précautionneux de l'engagement de leurs enfants dans ces filières d'exception. Ils sont très vigilants au fait que les études ne soient pas mises de coté. Ce mythe a été renforcé par des histoires médiatiques dans le tennis et le patinage artistique.

La reconversion sportive[viii]

Le sport est l'un des rares métiers où il faudra avoir une deuxième carrière professionnelle qui sera plus longue que la première mais moins intense en sensation. L'arrêt du sport et la reconversion est la fin des émotions comme l'a exprimé Marcel Dessailly. C'est un deuil difficile qui explique la prise de relai par d'autres addictions dans l'année qui suit l'arrêt du sport. Rien n'est organisé pour accompagner ce sevrage physique, psychique, émotionnel et relationnel. Du jour au lendemain vous rentrez progressivement dans l'oubli, plus personne ne vous reconnait dans la rue, ne vous offre à boire alors que la veille, l'athlète vous étiez adulé par les médias. Souvent, c'est la blessure qui force le destin. Un certain nombre de sportifs tente de poursuivre en vivant le sport par substitution en devenant entraineur ou dirigeant mais avec le risque de faire du sport par procuration. La reconversion est une étape difficile comme l'a dramatiquement montré l'histoire de Marc Cécilion, ancien capitaine de l'équipe de France de Rugby.

 

La recherche de sensation

La pratique du sport de haut-niveau génère des sensations fortes. Cependant cette recherche est le centre de certaines activités sportives comme le parachute, l'escalade, le BMX et plein d'autres sports extrêmes. Patrick Edlinger, célèbre grimpeur, disait que s'accrocher nu au milieu d'une paroi était plus jouissif que n'importe quel orgasme. Ces sports extrêmes se pratiquent souvent hors club et consistent souvent en des conduites ordaliques.

Prise en charge

 Il est important de distinguer les professionnels soignants qui vont participer à l'amélioration de la performance sportive et ceux qui vont prendre en charge les diverses souffrances et pathologies afin de pas générer de conflits d'intérêt au détriment de la qualité des soins du sportifs. De nombreuses difficultés trouvent une solution dans une prise en charge de l'organisation et de l'environnement du sportif avant une prise en charge personnalisée.

Au-delà du suivi longitudinal, les sportifs qui souffrent de troubles psychiatriques ou de problèmes psychologiques nécessitent une prise en charge adaptée, pragmatique et qui tiennent compte du contexte de leur exercice. Il n'existe pas en France de structure spécifique pour leur accueil et de consensus.

Les Thérapies ACT[ix], thérapie de l'acceptation et de l'engagement qui appartiennent aux thérapies comportementales et cognitives dites de troisième vague semblent les plus pertinentes pour proposer des prises en charge fonctionnelles qui permettent de prendre en compte les différentes pathologies listées ci-dessus et les spécificités de cette pratique.

 

En conclusion

Le sport est une pratique culturellement liée qui est le produit de notre société capitaliste[x]. Bien utilisé, il est source de nombreux bénéfices physiques comme psychologiques mais mal utilisé sur des personnes vulnérables, il peut être source d'effet indésirable. Il nécessite un accompagnement pendant la pratique sportive mais aussi à l'arrêt du sport.

 

[i] Bonnet V: Visions du monde et spécificité des discours. Signes discours et sociétés. 11 janvier 2010

[ii] http://docteur-seznec.over-blog.com/article-pistorius-chronique-d-une-mort-annoncee-quand-le-male-fait-mal-115790461.html

[iii] San José A. La blessure chez les sportifs de haut niveau :"du hors jeu à la remise en jeu". Les Annales médico-psychologiques. Vol 160 - N°7 (2002) 289-498

[iv] Laure P : Epidemiology approach of doping in sport. A review. The Journal of Sport Medecine and Physical Fitness 1997; 37(5): 218-224.

[v] Seznec J-C : « Toxicomanie et cyclisme professionnel ». Ann Med Psychol 160 : 72-6, 2002.

 

[vi] Seznec JC : « Une addiction à la gagne". Synapse  172:17-19, janvier 2001.

 

[vii] Jolly A et Decamps G : Les agressions sexuelles en milieu sportif : enquête exploratoire. Sciences et motricité N°57 -2006/1

[viii] Volle E, Seznec JC : L'arrêt du sport intensif : révélation d'addictions? Ann Med Psychol 164 (9) 775-79, 2006.

[ix] Seznec JC : ACT, applications thérapeutiques. 2015 Ed Dunod.

[x]  Brohm Jean-Marie : sociologie politique du sport. P.U.N. (1976)

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